Fantasme : cinq transferts impossibles mais qui foutraient un bordel pas croyable en NBA !

Le 27 janv. 2014 à 12:51 par Bastien Fontanieu

Vous aussi, une fois dans votre vie, vous vous êtes crus roi ou reine du marché des transferts ? Baguette magique en main, vous réalisiez des échanges totalement incompréhensibles, mais qui satisfaisaient tout autant vos envies les plus folles. On s’est donc permis la même chose sur TrashTalk aujourd’hui, avec cinq transferts démoniaques qui défigureraient la NBA !

Un petit rappel pour nos chers lecteurs qui nous suivent avec assiduité et sérieux : cet article est tourné de façon humoristique, et ne représente pas l’avis collectif de la rédaction. Il ne reflète en rien les futures décisions des General Managers, ou ce qu’on pense qu’il devrait se passer afin d’améliorer certaines équipes. On anticipe avec ce genre de message, car on en voit déjà nous dire qu’on délire et que cela ne va jamais se produire. Cela tombe bien, c’est le but du papier. Let’s go.

Tranfert numéro 1 :Transfert 2

Steve Nash, Nick Young et Robert Sacre s’envolent à Phoenix, pendant que le trio Goran Dragic, Channing Frye et Dionte Christmas débarque à Los Angeles. Après avoir formé le meneur slovène et qu’on le voit aux portes du All Star Game cette saison, Steve Nash est en train de réaliser une fin de carrière cauchemardesque chez les Lakers, très loin des standards qu’il nous a proposé et de la folie que son jeu créait. Rien de mieux qu’un retour au bercail avec le meilleur staff médical de NBA pour remettre les piles à jour, et finir sa carrière là où elle aurait toujours dû finir : dans l’Arizona. Eric Bledsoe serait du coup formé par un génie du jeu, et dans le corps d’un tank si on y ajoute un cerveau et un vrai tir on arrête tout. Nick Young apportera également son scoring sur la ligne arrière, puisque Bledsoe sera enfin seul en meneur titulaire (même si la paire avec Dragic était super fun), et Sacre fait tourner les serviettes avec Plumlee. Côté Lakers, Goran  retrouve Mike D’Antoni pour de bon chez les Lakers up-tempo qui n’ont aucun meneur depuis 1992, et dans un marché pareil le dragster devient un All Star indiscutable : premier vrai meneur de la franchise depuis Magic Johnson. Channing Frye écarte le jeu comme il a su le faire par le passé, et Christmas attend son heure pour nous sortir sa meilleure imitation d’Earl Clark et Xavier Henry. Au final, un transfert qui permet surtout à Nash de finir sa carrière dignement, comme un vrai Hall of Famer et non une serpillère du Staples Center.

Transfert numéro 2

Transfert 1

On appelle ce transfert la Tournante Cauchemardesque. Pendant qu’Isaiah Thomas quitte Sacramento pour débarquer tel un messie à New York et botter le cul d’Immonde Felton, Gérard Smith réalise notre plus grand fantasme en allant rejoindre DeMarcus Cousins, Marcus Thornton et Rudy Gay dans la Zone 51. Le plus grand laboratoire pharmaceutique de l’histoire de la NBA sera dirigé de main de maitre par un Chauncey Billups en larmes lorsqu’il apprend son départ de Motown. Le meneur, pensant qu’il ferait partie du management des Pistons dans des années à venir, doit finalement se coltiner la gestion de ce bordel pas possible, quitté à toute vitesse par Jason Thompson. Le géant vient renforcer un secteur intérieur déjà blindé, mais Joe Dumars a décidé de totalement foutre en l’air son ancienne franchise et en tant que bon General Manager, il commet l’irréparable : ramener Metta World Peace au Palace. Après la baston de 2005, Ron Artest deviendra l’homme le plus détesté du Michigan, donc autant faire les choses à fond et lui permettre de recréer des liens solides avec ses fans préférés. Cerise sur le gâteau, Kentavious Caldwell-Pope, qui était le seul vrai espoir de l’équipe, rejoint les Knicks pour palier l’absence de Gérard. Après quelques semaines de baston et d’embrouille, Mo Cheeks réalise qu’il a MWP, Josh Smith et Andre Drummond dans sa ligne défensive intérieure : Detroit retourne en Finale NBA mais échoue de peu à cause de Brandon Jennings, qui tire à 6/51 lors du Game 7. Au final, un transfert qui sert surtout à faire exploser l’audimat, et qui permettra aux Knicks de posséder enfin un vrai meneur charismatique.

Transfert numéro 3

Transfert 4

On avait déjà régalé les Lakers grâce à Goran Dragic, pourquoi ne pas poursuivre la reconstruction en mode Run&Gun avec l’arrivée de JaVale McGee dans la Cité des Anges ? Parfaitement installé pour continuer son show télévisé, le poulpe bosse enfin avec Kareem Abdul-Jabbar et devient MVP en 2018 avec 23 points, 24 rebonds et 7 contres de moyenne à 80% au tir. Il forme avec Dragic le duo le plus athlétique de la Ligue, emmenant dans ses valises un Andre Miller qui en avait de toute façon marre des rocheuses. Mieux encore, les deux frères Gasol se réunissent à Memphis pour faire péter un câble à tout le monde niveau QI basket, Pau et Marc dans la même peinture : Memphis devient la ville américaine la plus hispanisée en 5 semaines. Jordan Farmar vient faire souffler Mike Conley, puisque Nick Calathes annonce enfin qu’il a 44 ans et trois gosses : il part avec Zach Randolph dans le Colorado, le buffle se fait plaisir à l’entraînement en martyrisant Kenneth Faried. Au final, un transfert qui permet aux deux Gasol de se retrouver, et aux Lakers de continuer leur reconstruction monstre.

Transfert numéro 4

Transfert 3

Le sauvetage de dernière minute. Les Pelicans perdent Ryan Anderson sur une vilaine blessure à Boston il y a quelques semaines, alors pourquoi ne pas le remplacer avec sa copie conforme ? Matt Bonner se régale avec les espaces créés par Anthony Davis et Austin Rivers, et il prend ainsi la place de Greg Stiemsma. Le sois-disant futur Bill Russell des Celtics vient booster un secteur intérieur un peu chiant à Washington, et puis de toute façon ils adorent collectionner les géants aux petits salaires à la Maison Blanche, donc c’est gratuit. Le tout permet à Kevin Séraphin de sauver sa carrière en allant dans la meilleure colonie de vacances française, les Spurs qui comptent désormais 37 frenchies dans leur effectif. Avec la blessure de Tiago Splitter, Kevin nous sort les meilleures stats de sa carrière et bosse avec Tim Duncan au quotidien : Tony arrive même à le convaincre de jouer pour l’EDF, et la France devient Championne du Monde en Septembre. Facile. Au final, un transfert qui sauve surtout la vie de Séraphin, planté à Washington depuis trop longtemps et enfin utilisé comme il faut dans le Texas.

Transfert numéro 5

Transfert 5

Le GameBreaker de la mort qui tue. Appelez-le comme vous voulez, mais on aurait besoin d’un article complet pour envisager un tel scénario. Les Wolves, pour commencer, se débarrassent enfin de Kevin Love avant qu’il n’aille de toute façon à Los Angeles, et il en profite pour mettre Gégé Barea dans sa poche intérieure. Le micro-meneur sert de très bon back-up à Chris Paul, ce dernier est aux anges puisqu’il vient de perdre Darren Collison en direction d’Oklahoma City et qu’il a échangé Griffin pour Love. L’attaque des Clippers est enfin crédible en PlayOffs, et DeAndre Jordan a tout l’espace du monde vu que Love plante sa caravane à trois points. Blake Griffin rentre du coup à la maison après avoir fait ses études à OKC, il y forme avec Serge Ibaka le plus beau duo de bodybuilders de la Ligue et permet à Russell Westbrook de s’éclater comme un fou derrière leurs énormes écrans. Il est accompagné par Chase Budinger, qui a quitté le Minnesota à cause de la poisse entourant le staff médical des loups, et il trouve chez le Thunder un temps de jeu solide à l’aile. Forcément, puisque Jeremy Lamb a été envoyé aux Clippers et que… Kevin Durant n’est plus là. L’homme le plus chaud de la Terre est enfin dans un système qui lui offre toutes les options, avec Ricky Rubio pour lui filer autant de caviars que possible, Niko Pekovic en fournisseur de screens aussi larges que les hanches de Kim Kardashian, et Luc Mbah a Moute pour le faire bosser à l’entrainement. La tarentule est accompagnée par Jared Dudley des Clippers pour palier l’absence de Budinger, et Derek Fisher s’attitre le record de passages en force et de flops en une saison avec Rubio. Quelle équipe s’en sort le plus ? Si le Thunder semble perdre sur le papier, comment imaginer Westbrook enfin seul et avec deux avions sur ses côtés ? Aux Clippers, la défense n’a pas bougé mais l’attaque est encore plus affolante. Au final, les Wolves arrivent à se qualifier en PlayOffs et convaincre Durant de prolonger, pendant que Jay-Z se tire une balle dans la tête par désespoir.

Vous l’avez donc bien vu, tous les transferts sont possibles ! La ESPN Trade Machine valide ces quelques folies d’un point de vue financier, et nul ne doute que les General Managers réfléchiront à nos scénarios quand on leur enverra le package complet. Allez, à dans quelques semaines pour la fin du marché, et peut-être voir un de nos fantasmes se réaliser…!


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