Rockets – Blazers, Analyse du Game 2 : le pire match de la carrière de James Harden ?

Le 24 avr. 2014 à 07:17 par Joévin Heno

Du coude à coude pendant tout le match, deux intérieurs survoltés et un barbu aux abonnés absents. Voilà de quoi décrire cette deuxième manche entre les Rockets et les Blazers. Les Texans n’avaient pas le droit de perdre une seconde fois devant leur public au risque de devoir se rendre en terre ennemie avec un désavantage des plus handicapants. Résultats ? Houston ne s’est pas loupé. Quoique.. 

Ce qu’on attendait

Après une défaite rageante au Toyota Center lors du premier match, les Rockets devaient absolument redresser la barre afin de repartir du bon pied. On attendait une équipe texane dure au mal, constante dans l’effort qui parviendrait à stopper la bête féroce qu’est LaMarcus Aldridge après son récital du Game 1. On attendait un barbu qui mènerait les siens avec leadership et enfin un Dwight Howard qui saurait imposer sa carcasse dans la raquette. Pour ce qui est des Blazers, nous attendions la même chose que pour le premier round, c’est-à-dire de la justesse, de la fougue et de l’adresse pour aller chercher l’exploit en terre texane : celui de repartir avec un deuxième point avant de rentrer au bercail.

Ce qui s’est passé

Ce n’est pas bien dur, en début de match Dwight Howard lance tout de suite les hostilités en inscrivant les 13 premiers points de son équipe, le Big Man des Rockets est injouable. Jeu au poste (et avec réussite !), rebonds, agressivité, contres ect. Tout y est, la partition de l’ancien Laker est parfaite, mais en face les Blazers ne sont pas en restes puisque LaMarcus Aldridge semble lui aussi dans un grand soir. Et c’est peu de le dire tant le franchise player de RipCity s’est régalé tout au long de la rencontre, le tout avec une classe internationale. Tout au long de la partie, aucune des deux équipes n’est parvenue à véritablement se détacher de l’autre. En première mi-temps, ce sont les Rockets qui ont fait la course en tête contre une équipe de Portland parfois brouillonne. En revanche, en seconde mi-temps, c’est à l’exact opposé auquel nous avons eu droit. Le tout avec un troisième quart-temps dingue mené de main de maître par un LaMarcus qui le termine avec 16 points. C’est dans le quatrième quart-temps en revanche que Houston a fait preuve d’un amateurisme assez affligeant, notamment dans les toutes dernières minutes de la partie après un mini comeback qui laissait espérer tout le petit monde présent au Toyota Center. Et pour cause, mauvais choix après mauvais choix, les Rockets se sont retrouvés de nouveau distancés par les hommes de Terry Stotts. Forcés de faire des fautes, la fin de match tourne complètement à l’avantage de Portland grâce à une contre-attaque de Wes Matthews et plusieurs lancers pleins de sang-froid de Damian Lillard. Au bout du compte, c’est une défaite 112 à 105 et aucune victoire à domicile pour les poulains de Kevin McHale. Mais le pire dans tout ça c’est l’abominable prestation du barbu texan James Harden, qui est complètement passé au travers.

Il a abusé : JAMES HARDEN !

On ne l’a pas vu du match le James. Pas à un seul moment. Vous allez nous dire “Bah ça va encore 18 points à 6/19, 3 rebonds et 4 passes, on a déjà vu pire !”.. Alors oui mais non. Zéro leadership, zéro motivation. Le barbu préféré des américains était à vomir cette nuit, et sans un grand Dwight Howard qui termine son match avec 32 points, 14 rebonds et 5 contres, nous aurions très certainement assisté à un véritable blow-out des Blazers. Il faudra ABSOLUMENT te bouger le c** lors du prochain match au Moda Center si tu ne veux pas devenir la risée de la ligue coco. Le pire match en carrière de James Harden ? C’est pas impossible.

Il a assuré : Lamarcus Aldridge ! 

Fantastique, fabuleux, magnifique. Les mots nous manquent tant LaMarcus Aldridge a été bon cette nuit ! Peut-être la plus belle performance offensive en PlayOffs depuis les 48 points de Dirk Nowitzki face au Thunder en Finales de Conférence 2011. C’est pour dire ! Il était absolument partout ! Une telle aisance mi-distance et au poste ressemblait presque à de l’insolence ! De plus, il s’est parfaitement chargé de gêner Dwight Howard à de nombreuses reprises en seconde période. Au bout du compte, ça donne 43 points à 18/28, 8 rebonds et 3 contres. Zéros tracas, zéros blablas : LMA.

Les Box-Scores : 
Et maintenant ? 

Si les Rockets ne veulent pas se faire humilier dès le premier tour, il va falloir que tout le monde y mette du sien afin d’espérer venir chercher quelque chose dans l’Oregon, ce qui ne sera pas chose aisée. De l’autre coté, la franchise de Paul Allen devra essayer d’en finir avec cette série au plus vite afin de garder des forces pour la suite, mais attention à l’excès de confiance ! Les choses vont devenir très intéressantes maintenant que Houston n’a plus le droit à l’erreur ! 

Source image : ZIMBIO

 


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