Mikhaïl Prokhorov joue au Monopoly : les Nets établissent un nouveau record de luxury tax

Le 10 juil. 2014 à 20:08 par Benoît Carlier

L’argent n’est vraiment pas un problème pour Mikhaïl Prokhorov. Ainsi, de la même manière que vous payez votre pain chaque matin, l’oligarque russe est passé à la caisse de la NBA pour régler ses dettes, sans même sourciller à la vue du nombre de zéros sur sa note.

Au mois de juillet, les stars sont en vacances tandis que les jeunes se battent sous le soleil d’Orlando et Las Vegas en Summer League, mais c’est aussi l’heure de renflouer les caisses déjà bien garnies de la Grande Ligue. Hier soir, tous les propriétaires ayant dépassé le plafond salarial autorisé pour l’exercice 2013-2014 ont dû s’acquitter de leur amande auprès des comptables d’Adam Silver. C’était prévisible, ce sont les Brooklyn Nets qui ont hérité de la plus grosse note. Une note tellement importante, qu’elle constitue même un nouveau record dans l’histoire de la NBA.

Au total, c’est plus de 90 millions de billets verts qui ont été réclamés à la franchise de cœur de Jay-Z (90,57 pour être précis). En effet, les arrivées de Kevin Garnett et Paul Pierce en provenance de Boston à l’été 2013 ont fait craqué tous les compteurs de Brooklyn, qui aura dépensé la modique somme de 197 millions de dollars en salaires et luxury tax pour la saison dernière uniquement. Un détail seulement pour Prokhorov, dans sa quête ultime d’un titre de champion NBA… Quatre autres franchises étaient concernées par la luxury tax cette année, à commencer par les Knicks (36,3 millions) mais aussi Miami (14,4 millions), ainsi que les deux équipes de Los Angeles.

Dans une ligue où l’argent généré augmente régulièrement – on évoque plus de 4,5 milliards de dollars pour la saison dernière -, la NBA vient de reconsidérer ses plafonds. Ainsi, le nouveau salary cap s’élèvera à 63,065 millions de dollars la saison prochaine soit une hausse de 7,5%, tandis que la nouvelle luxury tax prendra effet pour les franchises dépassant les 76,8 millions de dollars de salaires annuels (+7,1% par rapport à cette saison). Les joueurs ne sont pas oubliés par cette augmentation générale et leurs salaires maximums ont été revus à la hausse également. Par exemple, un joueur évoluant depuis plus de 10 ans dans la ligue pourra toucher jusqu’à 20,6 millions de dollars à l’année, justement la somme que s’apprête à réclamer LeBron James.

On ne cessera jamais de la dire, mais la NBA ne connaît pas la crise et ses propriétaires non plus. Pas vrai Donald ?

Source texte : ESPN | Image de couverture : blacksportsonline


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