Anthony Randolph signe au Lokomotiv Kuban, les chances de Finales s’écroulent pour Orlando ?

Le 19 août 2014 à 17:46 par Bastien Fontanieu

Encore un joueur majeur qui décide de quitter le pays de l’Oncle Sam : c’est décidément la crise en NBA, la meilleure ligue de basket au monde perdant cet été un nouveau phénomène par manque de compétitivité.

Il fallait pourtant s’y attendre. Après le départ ultra-médiatisé de Byron Mullens en Chine et la saison monstrueuse offerte par Randolph l’an passé, on aurait dû y penser plus tôt. Comment ne pas comprendre l’intérieur longiligne, ce produit sublime issu de Louisiana State qui avait révolutionné le poste d’ailier-fort depuis son arrivée chez les pros en 2008 ? Drafté par Golden State, il n’y jouera que 2 saisons avant d’enchainer avec un plus gros marché, bien plus taillé pour son niveau sans précédent : New York. Dans la Grosse Pomme, Anthony éclipsera Carmelo en offrant 2 points et 2 rebonds de moyenne sur 17 rencontres. Les médias se déchaineront, et les Timberwolves aussi. Direction Minnesota pour le virage qui fera basculer sa carrière.

En y jouant 34 rencontres sur la saison 2012, une spécialité de l’artiste puisqu’il n’a jamais joué plus d’une demi-saison, Randolph se rend compte que son potentiel dépasse même les frontières de son pays et ne voit qu’une solution. Ce sera Denver et son asile d’intérieurs aux bras trop longs. Gêné par Kenneth Faried et Timofey Mozgov, barré par J.J Hickson et Darrell Arthur, le garçon ne parvient pas à retrouver son statut de All Star et passera donc l’été à réfléchir sur une nouvelle destination, pendant que le Magic décide de rompre son contrat. Un endroit qui collerait parfaitement à ses capacités uniques : le Lokomotiv Kuban bien évidemment. Situé à Krasnodar, ce monstre de basket européen est le parfait refuge pour les américains surdoués : Kendrick Brown, Marcus Williams et Richard Hendrix, voilà ce qu’il fallait pour que l’intérieur relance sa carrière.

“Les joueurs russes qui ont atteint le plus haut niveau de basket étaient de grands diplomates du jeu. C’est cette image que je souhaite laisser derrière moi.”

Le pire, c’est qu’on n’a même pas inventé sur la citation : ce sont ses vrais propos. Allez, sans rancune Anthony, et n’oublie pas ta doudoune dans la valise.

Source : RealGM

Source image : Grantland