Team USA – Turquie : sans exceller, Kenneth Faried et ses potes confortent leur suprématie

Le 01 sept. 2014 à 00:24 par Leo

Bien que leur production de la première période soit rapidement à oublier, les stars de la Team USA décrochent leur deuxième succès consécutif face à une équipe de Turquie joueuse, leur ayant causé bien des pépins derrière l’arc.

Le score final (98-77) peut paraître normal au premier coup d’œil mais, en réalité, ce succès américain fut bien poussif et acquis dans la galère. Une galère collective avec des joueurs qui se sont marchés sur les pieds en commettant des erreurs d’inattention flagrantes, agrémentées par un zeste de désinvolture qui fut gommé sur la fin. En l’occurrence, la zone turque ainsi que l’adresse à trois-points (37,5 % au final) des Turcs en début de rencontre ont fait douté l’escouade étoilée de “Coach K” qui bafouait étrangement sa science du jeu, à l’image d’un Derrick Rose paraissant dans la lune (uniquement 2 points à 0/4 et 2 rebonds en 17 minutes). 16 partout au terme des 10 premières minutes et rien ne change avant la pause, voire les choses se compliquent pour les Ricains qui, événement exceptionnel, se retrouvent mener à l’entracte de cet affrontement peu marqué de leur empreinte jusqu’alors (40 à 35 à ce moment-là). Les tirs primés pleuvent, catapultés par le camp d’en face où des Turcs libérés combattent sans complexe, sous l’impulsion remarquée d’Emir Preldzic et d’Ender Arslan.

Cependant, après 25 minutes assez timides, la Team USA se délivre de sa torpeur et met fin à tout suspense en deux temps trois mouvements. Commençant tout d’abord par prendre plus soin de la gonfle et en défendant radicalement plus dur (28 pertes de balle provoquées), Kenneth Faried, MVP électrique et omniprésent du match, enquille les paniers près du cercle (22 points) puis gobe tous les rebonds (8 rebonds) qui traînent avec son comparse Anthony Davis (19 points et 6 rebonds pour le Pelican) dans le but de matérialiser le sursaut d’orgueil dévastateur de ses compagnons de route lors du dernier quart d’heure. De plus, tous deux se permettent même de finir le travail au moyen d’interceptions et d’alley-oops spectaculaires, l’écart ne cessant d’augmenter à mesure que leurs antagonistes ne parvenaient plus à s’approcher de leur arceau. En somme, on peut relever l’apport métronomique (un peu moins sa défense en homme à homme…) du meneur Kyrie Irving, qui rentre aux vestiaires avec une jolie feuille affichant 13 points à 5/9 au shoot, 3 rebonds et 5 passes décisives.

Prochain rendez-vous pour DeMarcus Cousins et sa troupe : la Nouvelle-Zélande, mardi prochain à partir de 17h30. Plus d’implication et de précision collectives seront davantage attendues pour éviter de tituber maladroitement dès le coup d’envoi. Sans trop s’avancer, ce devrait être chose faite…

Source image : Twitter


Tags : Team USA