Problème d’adaptation : Deron Williams “ne se sent pas vraiment New-Yorkais”

Le 04 sept. 2014 à 14:43 par Nicolas Meichel

Forcément, quand vous passez de Salt Lake City à New York, un certain temps d’adaptation est nécessaire. Pour Deron Williams, qui a rejoint les Brooklyn Nets en février 2011 en provenance du Jazz d’Utah, l’acclimatation au style de vie de la Grosse Pomme est compliqué.

Je ne vais pas vous mentir, je ne me sens pas vraiment comme un New-Yorkais. J’ai grandi dans un appartement au Texas où on pouvait sortir les gosses en leur disant ‘allez jouer au soleil’. Ici, c’est plus difficile. Rien que le fait de les emmener à l’école est un cauchemar. Même pour les écoles privées où l’on paye, c’est éprouvant. Dans l’Utah, vous envoyez simplement vos enfants à l’école publique du coin, parce qu’elles sont toutes géniales. Honnêtement, nous sommes contents de quitter toute cette agitation pour revenir dans l’Utah chaque été. C’est un soulagement de prendre ce break. Pas de traffic, pas de foules. Mes filles ont encore leurs amis ici, il y a un grand jardin, elles vont à la piscine, au terrain de jeu ou sautent sur le trampoline. Les gamins courent librement ici. A New York ? Je ne pense pas…

Évidemment, Deron a touché les deux extrêmes. New York est un monde complètement différent de l’Utah, avec ses propres avantages et inconvénients. Chacun possède ses préférences, mais on peut comprendre que l’agitation new-yorkaise lui pèse sur le système, surtout au vu de ses origines.

Tandis que beaucoup de joueurs rêvent d’évoluer dans un grand marché, il semblerait donc que Deron préfère le calme d’une ville plus modeste. Il n’y a rien de dramatique là dedans, même si on se pose la question de savoir si cela a un impact sur ses performances sous le maillot des Nets…

Source : Resident Magazine | Source image : redbull.com