Carmelo Anthony veut que les Knicks redeviennent une locomotive de la Ligue. Déraillement en vue ?

Le 15 févr. 2015 à 15:00 par David Carroz

10 victoires pour 43 défaites. Voilà le bilan peu glorieux des New York Knicks. Mais aujourd’hui, tous les yeux sont braqués sur Big Apple pour une toute autre raison puisque la NBA a posé ses valises pour le All-Star Break. Carmelo Anthony, visage de la franchise et de la ville, profite de cette exposition pour rappeler quel devrait être la place de son équipe.

La Ligue a besoin que New-York soit de nouveau cette locomotive. La Ligue a besoin que les Lakers et Boston soient de nouveau des locomotives. – Carmelo Anthony.

L’an dernier, pour la première fois de l’histoire aucune de ces franchises n’a fait le voyage en PlayOffs. Cette saison encore, à moins d’un exploit des Celtics pour accrocher la 8ème place à l’Est, ces trois équipes seront en vacances dès mi-avril. Une situation anormale pour des gros marchés qui bénéficient d’une exposition médiatique supérieure à beaucoup d’autres. Enfin normalement, puisque ESPN n’a pas hésité à déprogrammer plusieurs rencontres des Knicks cette année. Un affront.

Alors que la NBA traverse une période faste avec une abondance de joueurs de talent et avec la signature des nouveaux contrats télé, beaucoup d’argent va être mis en jeu et nul doute que les médias aimeraient pouvoir toucher un grand public que Boston, Los Angeles et New York peuvent leur apporter.

Malheureusement, il faudra quelques temps pour revoir Lakers, Celtics ou Knicks en haut de l’affiche. Ce n’est pas de si tôt qu’ils seront de nouveaux les locomotives de la Ligue. Si le Staples Center ou le T.D. Garden ont vu des finales NBA et même un titre il n’y a pas si longtemps, le Madison Square Garden quant à lui attend depuis 1999 de vibrer de nouveau à ce niveau de la compétition, et le Trophée Larry O’Brien n’est pas revenu à New York depuis 1973.

Si Carmelo Anthony veut voir sa franchise être un moteur, il va falloir que Phil Jackson fasse des miracles pour construire un effectif capable de rivaliser avec les meilleurs. À Melo aussi de jouer le recruteur ce weekend pour vendre sa ville et son équipe. Car aujourd’hui, les Knicks viennent de marquer l’histoire d’une mauvaise manière : jamais une franchise n’avait eu un bilan aussi mauvais en accueillant le All-Star Game.

Source : NBC Sports

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