Isaiah Thomas dit merci aux Suns : le trade avec Boston c’était un peu Noël

Le 05 mars 2017 à 21:46 par Maxime Claudel

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À une époque pas si lointaine, Isaiah Thomas faisait partie d’un projet un peu étrange chez les Suns de Phoenix, équipe qui misait sur un trio de meneurs hyper talentueux pour gagner des matchs. Ou plutôt en perdre. La stratégie n’a pas fait long feu et, aujourd’hui, le nain des Verts s’éclate à Boston et enchaîne les performances dignes d’un MVP. Sortez les mouchoirs chez les Suns : il est temps de chouiner et de regretter. 

Depuis le trade, Phoenix n’est jamais rené de ses cendres et les Celtics n’ont cessé de progresser sous la houlette de Brad Stevens. Isaiah Thomas est le visage de la réussite de Boston et les ambitions sont bel et bien affirmées : le but est d’aller chatouiller les Cavs en finale de conférence, et plus si affinité. Du coup, IT n’en veut à personne d’avoir été échangé. Bien au contraire, il pense même que c’est une bénédiction, ce que nous pouvons aisément comprendre au vu des situations des deux parties à l’heure actuelle : l’un est double All-Star, l’autre cire le fond du classement de la NBA.

Je ne pense plus à tout ça. Je n’ai été là-bas que quelques mois et, donc, je les remercie de m’avoir échangé. Je les remercie du fond du coeur. C’est comme s’ils m’avaient fait un cadeau de Noël.

Un cadeau de Noël qui lui a fait découvrir une franchise énorme : « Boston, c’est plus grand et meilleur que tout ce qu’il y a en NBA. Je n’avais encore jamais vu ça, et j’en profite. » Après les éloges, le melon refait son apparition mais personne ne lui en voudra tant il ferme des bouches à chaque fois qu’il foule un parquet.

Je ne me fixe aucune limite. J’ai encore une grosse marge de progression. Je sens que je n’ai pas encore tout montré. Je peux être bien meilleur. Je dois encore en montrer davantage.

Avec 29,4 points et 6,2 passes de moyenne cette saison, Isaiah Thomas touche déjà les étoiles à chaque rencontre et fait souvent vivre un cauchemar aux défenses adverses lors du dernier quart. Clutch, il a une belle paire de corones, s’impose de plus en plus comme le leader de Boston et peut bel et bien rêver à de grandes choses du haut de son mètre soixante-quinze.

Très franchement, quand on voit IT à ce niveau, nous aussi on remercie les dirigeants des Suns d’avoir été aussi bêtes de lâcher un joueur aussi talentueux et charismatique. C’est un peu l’histoire d’une success story : longtemps boudé, Thomas a été accueilli comme un messie – un autre nain tiens – par une illustre franchise alors en reconstruction. Comme quoi, les alliances les moins probables donnent parfois de grandes choses.

Source : Boston Herald