France – Team USA, retour en 2016 : quand les Bleus poussaient les futurs champions olympiques dans leurs retranchements

Le 11 sept. 2019 à 10:18 par Nicolas Meichel

À chaque fois que la France rencontre les États-Unis dans un match de basket, c’est un grand moment pour tous les fans français de la balle orange. Team USA, c’est l’équipe que tout le monde veut taper, c’est la rencontre que tout le monde veut gagner, comme si c’était une finale des Jeux Olympiques. Justement, en parlant des JO, retour sur ceux de 2016 à Rio, qui marquent la dernière confrontation entre les Bleus et les Ricains.

Les Jeux Olympiques 2016 resteront à jamais une compétition à part pour le basket français. Pourquoi ? Parce qu’on est allés chercher une médaille ? Pas du tout. Au niveau des résultats, ces JO représentent même une grosse déception avec une élimination dès les quarts de finale face à cette maudite Espagne, qui s’est baladée contre les Bleus. Non, c’est parce que cette compétition représente la dernière de la légende Tony Parker sous le maillot tricolore. Et durant celle-ci, la France s’est retrouvée dans le même groupe que Team USA, comme lors des JO de Londres. Mais contrairement à 2012, les Frenchies ont rencontré les hommes de Mike Krzyzewski lors du cinquième et dernier match de poule, et non le premier. Avec trois victoires pour une défaite, l’Équipe de France était déjà qualifiée pour les quarts au moment d’affronter les States, qui étaient eux évidemment invaincus. Tony Parker n’a pas joué cette rencontre prestigieuse, ménagé en vue des matchs à élimination directe suite à une petite blessure à l’orteil. En face par contre, les plus grandes stars étaient bien sur le parquet. S’il y avait quelques absents de marque, genre LeBron James par exemple, l’équipe de 2016 avait quand même une belle gueule avec des vraies superstars, de Kevin Durant à Carmelo Anthony en passant par Kyrie Irving, Paul George et Cie. Bref, du lourd, mais les Français n’ont pas été ridiculisés. Au contraire même, ils ont rivalisé.

100-97, voici le score final. Trois petits points seulement qui séparent l’Équipe de France à la grande Team USA. Certes, les États-Unis ont contrôlé la rencontre, et les Bleus ont surtout réduit l’écart en fin de match. Mais sans Tony Parker, les Frenchies ont crânement joué leur chance, sans flipper devant le monstre américain. Thomas Heurtel, Nando De Colo et Nicolas Batum s’étaient notamment illustrés mais le problème, c’est qu’il y avait un mec en feu dans l’autre équipe. KD ? Nope. Uncle Drew ? Niet. FIBA Melo ? Non plus. Mais alors, de qui on parle ? Klay Thompson messieurs dames. L’arrière des Warriors a mis la misère aux Français ce jour-là. On sait à quel point le Splash Bro est capable de prendre feu, et bah c’est ce qu’il s’est passé dans cette rencontre. 30 points en 26 minutes, 9/16 au tir dont un ravageur 7/13 du parking. Que faire contre ça ? Pas grand chose, surtout quand vous avez Kevin Durant qui ajoute 17 pions en prenant seulement… six shoots et un Kyrie qui distribue les caviars. Une défaite encourageante donc pour la suite de la compétition, sauf que celle-ci s’est vite arrêtée derrière. Comme dit plus haut dans cet article, la France est tombée lourdement face à Pau Gasol et sa bande en quarts de finale. Quant aux Américains, ils ont continué leur chemin vers l’or en tapant l’Argentine, l’Espagne puis la Serbie pour le titre.

Dans cette rencontre de 2016, la France a prouvé qu’elle était capable de jouer dans la même cour que les Américains, contrairement à 2012 où elle avait pris le bouillon. Les Bleus ont poussé Kevin Durant et ses copains dans leurs retranchements, mais pas dans leurs derniers retranchements.