Les notes de Cavaliers – Magic : Donovan Mitchell a fait fort, Franz Wagner pas du tout

Le 05 mai 2024 à 22:47 par Julien Vion

Donovan Mitchell Cleveland Cavaliers 5 mai 2024
Source image : NBA League Pass

On ne change pas une équipe qui gagne, on ne change pas des noteurs qui notent. Cette année encore, la Team Notes de la rédac de TrashTalk tente de vous partager ses bulletins le plus souvent possible. Un Game 7 à horaire européen ? Tout simplement immanquable, les cinq plus beaux mots du monde si vous me demandez. Tout était réuni pour terminer le premier tour des Playoffs en beauté.

Le Magic a montré son plus beau visage en première mi-temps, dans le sillage d’un Paolo Banchero monstrueux, mais le sortilège s’est essoufflé rapidement. Donovan Mitchell s’est rappelé qu’il savait se transformer en Michael Jordan quand il le fallait, et a présenté toute sa panoplie offensive à la Rocket Mortgage FieldHouse. L’Ohio s’est réveillé en même temps que son équipe, qui aura l’honneur de prétendre au sweep au tour suivant. Et les rumeurs d’une prolongation de J.B. Bickerstaff avant cette série parlent d’un nouveau contrat de 9 ans, quelle merveilleuse nouvelle. On envoie le bulletin de notes, et certains Floridiens risquent un petit avertissement.   

Les statistiques maison de la remontada des Cavs

# Cleveland Cavaliers

Darius Garland (3) : Les Cavaliers auraient bien aimé une belle monture pour accompagner leur All-Star, mais le meneur n’avait rien d’un pur-sang ce soir. S’est un peu rattrapé sur la fin et mérite éventuellement une friandise. Darius Shetland.

Donovan Mitchell (9) : La constance de cet homme en Playoffs est terrifiante. 39 points, une attitude de patron et les clés de la ville au passage. Il a tout fait au Magic, et même les and-one les plus improbables sont rentrés. Donovan Mitchell Jordan, version 96 s’il vous plaît.

Max Strus (6,5) : Il a réussi à sortir son meilleur match de la série quand il le fallait. Un coup de chaud dans le troisième quart-temps, de la bombinette bien assaisonnée et même un peu de défense. Au Max.

Isaac Okoro (+24) : Comme son différentiel sur le terrain. De la défense, du shoot, du cœur et un impact fou. Tout ce que Franz Wagner n’a pas fait finalement. Il est rentré dans la tête de Paolo Banchero quand il le fallait en deuxième mi-temps, un match sponsorisé par les plus beaux pitbulls de cette ligue.

Evan Mobley (7) : A moissonné au rebond, a fait mal dans la raquette sans forcer et ne s’est pas privé de distribuer des crêpes comme un vieux loup de mer breton. Vannes Mobley, dans le Morbihan.

Caris LeVert (7) : Son impact en sortie de banc a sauvé les fesses de J.B. Bickerstaff si l’on écoute les mauvaises langues. On a bien entendu le bruit de son âme à chaque drive à l’intérieur. Vintage Kaaris LeVert.

Marcus Morris Sr. (?) : Le vieux briscard est toujours là, et teste son cardio de temps en temps. Aussi utile que l’acolyte de King Julian. Merci pour la présence Maurice.

Sam Merrill (6,5) : 11 minutes, mais presque le triple des points TTFL de Franz Wagner. Le petit SamSam Merrill avait enfilé son costume rouge de super-héros pour donner un bon bol d’air à ses coéquipiers quand ils étaient sous l’eau. On redemande des épisodes sur Gulli.

Tristan Thompson (5,5) : Bonne petite entrée. Un œuf-mayo du self de la cantine finalement. C’est pas de la grande gastronomie, mais c’est assez pour faire sourire des écoliers.

Georges Niang (4) : À un rebond en moins de faire une Tony Snell. Mais a chopé un rebond, c’est mieux que Tony Snell.

# Orlando Magic

Gary Harris (3) : N’a pas fait grand-chose si ce n’est accumuler six fautes. Le Gary le plus lent en prime-time à la télévision depuis l’escargot de Bob L’éponge. Mais n’a pas miaulé. Dommage.

Jalen Suggs (2) : 2/10 de loin, et pourquoi pas ? A été l’une des causes du malaise vagal de Clément Hénot, pilier de bar de cette rubrique. Un différentiel de -16 sur le terrain, et au moins trois seize dans le sang vu la trajectoire de certains shoots.

Franz Wagner (0,06) : C’est ce qu’on obtient si on divise 1 par 15. L’Allemand a été franzment immonde et a magnifiquement bousillé ma TTFL. Il aurait pu chier sur le parquet que c’était pareil. Direction Cancun, ou Nuremberg et passant par l’autobahn vier. Auf Wiedersehen.

Paolo Banchero (7) : Le dernier mec d’origine italienne qui avait autant bully le nord-est des États-Unis s’appelait Al Capone. Paulo a commencé avec un match de gangster, mais s’est fait rattraper par la patrouille et a fini derrière les barreaux. Respect quand même Paulo.

Wendell Carter Jr. (5,5) : Peut-être le joueur d’Orlando le moins en difficulté en dehors d’Al Capone ce soir. Pas pour autant qu’il a fait sa loi dans la peinture.

Markelle Fultz (5) : A enchainé deux ou trois actions sympas mais a paru vite essoufflé. Un match digne de prime Yuri Berchiche, et ça c’est beau.

Jonathan Isaac (2) : Pas d’impact, même Carglass ne se déplace pas. A réussi à faire moins que Franz Wagner en TTFL, même nous on comprend pas.

Moritz Wagner (3) : Il était là pour la bagarre, mais n’a pas fait beaucoup. Au moins, il a gardé son short tout propre, et c’est mieux que son frangin.

Joe Ingles (3) : N’est toujours pas, à son grand âge, la chips la plus croustillante du paquet. Joe Pringles, mais cassé au fond de la boîte.

Cole Anthony (4) : J’ai bien aimé quand il a couru vite là. Peut arriver au Grand Prix de Miami avant la fin s’il se dépêche.


Dans cet article