Rodney Stuckey sur le marché : plutôt Sacramento ou Houston pour les concerts de 50 Cent ?

Le 27 juin 2015 à 10:39 par Bastien Fontanieu

Après une petite année trampoline effectuée dans l’Indiana, le spot parfait pour se refaire une bonne image en quelques mois (coucou Lance), le sosie officiel de Curtis Jackson pourrait choisir une nouvelle destination afin de continuer sa tournée.

Et il en a, des dates à valider. Même s’il s’agit de performances généralement en isolation, de rencontres avec l’arceau qui se terminent plus ou moins bien, ce bon Rodney a toujours un profil attirant pour de nombreuses franchises et il pourrait du coup se retrouver à l’autre bout du pays dans quelques semaines. Le critère vraisemblablement principal dans sa sélection ? La possibilité de remporter un titre. Âgé de 29 ans et ayant déjà pas mal bourlingué sur les parquets, Stuckey n’a plus envie de paraître en couverture de magazines pour ses lignes individuelles mais plutôt pour le succès rencontré par son équipe. Et si la piste Pacers semblait bonne l’été dernier avec une Finale de Conférence jouée face au Heat, la blessure de Paul George plongea la franchise dans une dépression de 8 mois, de quoi pousser Rodney vers la porte et Vogel en vacances. Point important à noter pour n’importe quel organisme intéressé par son dossier, le bonhomme a accepté de jouer pour le minimum vétéran l’an dernier (1.227.985$) donc les dollars ne semblent pas vraiment dominer ses préoccupations quotidiennes : 13 points, 3 rebonds et 3 passes à un tel tarif, c’est bonheur.

Reste à savoir quelle équipe osera filer les clés de son banc au numéro 2, lui qui serait ainsi en charge d’une escouade destinée aux joutes du mois de juin. Première piste évoquée, les Rockets. On a vu James Harden se plaindre du peu d’aide mis à sa disposition sur ces derniers Playoffs, surtout en création balle en main : il existe peu de difficultés à envisager la réussite de Stuckey dans le système de Kevin McHale, des wagons de tirs à mi-distance étant autorisés en transition. Car si Jason Terry et Pablo Prigioni ont méchamment assuré dans la catégorie des joueurs qui ont fait leurs études avec Léon Blum, le manque d’énergie, de jeunesse et de capacité à chercher des points faciles ont heurté les Texans et c’est en Finale de Conférence que leur saison s’est arrêtée. Un peu plus à l’Ouest, voire carrément à l’Ouest pour reprendre l’expression qui nous est chère, les Kings seraient intéressés et pourraient du coup ajouter un nouveau joueur extrêmement porté vers le collectif aux côtés de Rudy Gay. Par contre, pour les chances de remporter un titre, on repassera en 2021.

La réponse dans une petite semaine, deux si on voit Rodney jouer au négociateur : Indiana garde la pole-position, attention à Daryl Morey qui sortira forcément son bazooka…

Source : RealGM

Source image : Montage TrashTalk