Zaccharie Risacher : “Jouer en NBA c’est le rêve de tout amoureux de basket”

Le 08 janv. 2024 à 16:07 par Nathan Maguer

Zaccharie Risacher 8 janvier 2024
Source image : YouTube

La NBA propose depuis quelques saisons le Sunday Night Live, un match à des horaires beaucoup plus acceptables pour nous autres européens. Sur BeIN c’est aussi l’occasion de recevoir des joueurs à la mi-temps et de discuter de leur saison, de leur futur… Après avoir notamment “reçu” Bilal Coulibaly en début de saison, c’est au tour de Zaccharie Risacher de se prêter au jeu et de répondre aux questions de Rémi Reverchon. 

Entre deux gros contres de Victor Wembanyama, c’est un autre gros prospect français que l’on a eu l’occasion hier de voir – et d’entendre – à la mi-temps du SNL. Un jeune joueur qui a le vent en poupe actuellement. Projeté numéro 2 dans la mock draft la plus récente de Draft Express, l’ailier de la JL Bourg (18 ans) est revenu sur la hype qui l’accompagne en ce moment.

“C’est super flatteur et je le prends en considération […] mais ma manière de gérer les choses c’est de s’en ficher un peu. Les résultats viendront selon ce que je propose sur le terrain”.

Il est aussi revenu sur ses forces et le moins que l’on puisse dire c’est que son profil est dans l’ère du temps. La NBA est de plus en plus friande de ce genre de joueur polyvalent qui n’est pas cantonné à un seul rôle. On peut le voir avec les 3 and D qui doivent de plus en plus être capables de poser un dribble, d’attaquer un close-out… et non plus simplement de défendre et shooter dans le corner.

“Je suis un grand ailier de 2m05. Ma force c’est un peu de savoir tout faire, faire des passes, prendre des rebonds, driver […] et de le moduler en fonction d’une équipe.”

Le joueur de Bourg est passé de 29% à 3-points l’année dernière avec l’ASVEL à 39% cette année en prenant deux fois plus de tirs. Cette arme est essentielle en NBA à l’heure actuelle, en particulier pour les ailiers qui doivent assurer le spacing. Et en EuroCup, le Z est carrément à 60% (!) à 3-points en douze matchs.

“Le 3-points c’est une arme primaire chez moi. C’est quelque chose que je travaille depuis que je suis arrivé à Bourg. Au niveau du travail individuel, on a fait un focus sur le tir à 3-points”.

Zacch a l’air d’avoir la tête sur les épaules et de savoir où il en est, même s’il est clairement beaucoup plus à l’aise dans un corner que devant sa cam. Le chemin à parcourir reste encore long d’ici la draft et même si la NBA est un rêve qui est devenu un objectif, autant se concentrer sur la saison en cours. La présence d’un papa ancien pro et joueur de l’équipe de France – Stéphane Risacher – joue sûrement dans ce cadre sain pour le jeune ailier.

“A 6 mois de la draft tout peut évoluer. Ca n’a pas d’intérêt pour moi de s’exciter alors qu’on est au milieu de la saison. Je suis arrivé là par la mentalité et le travail que je mets au quotidien, surtout le travail que je mets au quotidien. Jouer en NBA c’est le rêve de tout amoureux du basket. Et quand j’ai commencé à grandir c’est vite devenu un objectif.”

Profil intéressant, jeune mais travailleur, tête sur les épaules, entourage qui connaît le milieu… On en a assez vu, “he lives up to the hype !” comme on dit chez nos amis ricains.

La grosse interview de Zaccharie Risacher à retrouver ci-dessous !

🏀 #NBA#SNL
💻 @SoFrenchProd s’est entretenu avec Zaccharie Risacher annoncé dans le Top 3 de la prochaine Draft !
🗨️ “Pour l’instant je suis la NBA via NBA Extra”
🗨️ “Ma force est de savoir tout faire”
🗨️ “Jouer en NBA c’est le rêve de tout amoureux du basket”
#NBAextra pic.twitter.com/7vrOB8FLEy

— NBAextra (@NBAextra) January 7, 2024

Source texte : NBA Extra 


Dans cet article